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Jolie libraire dans la lumière, Desclée de Brouwer

Dans ce ro­man sou­riant et pro­fon­dé­ment hu­main, l’au­teur rend hom­mage aux li­brai­res et à l’uni­vers de livres qui par­fume leur vie. Dans le co­con de sa li­brai­rie, une jo­lie jeune femme tombe sur un ré­cit bou­lever­sant : elle y re­con­naît un drame en­foui dans son pas­sé. Cela don­ne un sens nou­veau à sa vie et à celle de son fils.

Un texte tout en dé­li­ca­tes­se tis­sé dans la lu­mière et dans les ombres, un clair-obscur qui, entre les mots et les si­len­ces, se dé­voile len­te­ment jusqu’à la sur­prise fi­nale.

Frank Andriat dé­crit ici une femme poi­gnante et dé­vide avec pas­sion son quo­ti­dien qui nous re­joint jusqu’en les fibres de notre être.

L’arbre à frites, Renaissance du Livre

Dans ce tex­te poly­pho­nique qui plan­te ses ra­ci­nes dans le cé­lè­bre Tijl Ulenspiegel de Charles De Coster, Frank Andriat dé­crit une Belgique extra­vagante et im­per­ti­nente. L’his­toire dé­bute à la fin du 19ème siècle et se ter­mine en 2053.
Goetghebeur, ori­gi­naire de Schaerbeek, im­pose sa loi à Scarabé, un pe­tit vil­lage afri­cain. Bien des années plus tard, au­tour d’un im­mense baobab, un de ses fou­gueux descendants crée une fri­terie. Celle-ci, où se ren­contrent des per­son­nages ubu­esques, de­vient ra­pidement le cen­tre né­vral­gique de la bour­gade.

L’his­toire est ra­con­tée par Nele, 103 ans, et par Tijl, son petit-fils bru­xellois qui dé­couvre l’exu­bé­rance afri­caine. Rien n’est laissé au ha­sard dans cette œuvre tru­cu­lente qui se pro­mène, avec une rare vir­tu­osité, dans plus de 180 années d’his­toire. Le lec­teur passe de Schaerbeek à Scarabé, d’Afrique en Belgique, de person­nage en person­nage.

Ce livre, très dif­férent des romans pour ados de l’au­teur, est une véri­table fres­que qui rend hom­mage à notre pays ma­gique, dé­calé, un peu fou. Une dé­cou­verte qui ré­vèle une nou­velle fa­cette d’un écri­vain qui as­sume sa «belgitude».

Choi­si par Vincent Engel pour la nou­velle col­lection qu’il di­rige au «Grand Miroir». Cou­verture d’Olivier Faÿ.

À paraître
Rose afghane, Mijade

Six ado­lescen­tes af­ghanes ra­con­tent, avec émo­tion et pu­deur, un mo­ment de leur vie. Elles par­lent de leur pays avec amour. Mal­gré la guer­re, mal­gré l’exil, mal­gré la mort, l’Afghanistan de­meu­re, pour elles, un pays où l’on chan­te, où l’on vit, où l’on dan­se.
Six histoires, six destins.
Chekeba sans pa­pier, Sabera vic­time d’un at­tentat, Mariam con­fron­tée à l’ex­tré­mis­me de son frè­re, Chirine chan­tée dans un poème d’amour, Najmah dé­bous­solée à Paris, Malalaï et Farzana amou­reu­ses.
Des tex­tes poi­gnants et mu­si­caux, en pri­se di­rec­te avec l’ac­tu­ali­té, des tex­tes gé­né­reux à met­tre dans les mains des ado­lescents d’ici pour ré­flé­chir à notre ou­ver­ture à l’autre et à la dif­fé­rence.

Bart chez les Flamands, Renaissance du Livre

2030. Les Fla­mands ont ob­tenu la scis­sion de la Belgique et ont créé leur ré­pu­blique. Tout ne s’est pour­tant pas dé­rou­lé comme pré­vu. Re­pliée sur elle-même, la Flandre vit à marée basse pen­dant que, dans ce qui reste du royaume de Belgique, suite à la dé­cou­verte d’or dans le sous-sol wal­lon, règnent la joie et l’opu­lence.

La reine Mathilde pro­pose de ten­dre la main aux Fla­mands et éveille les voix na­tio­na­listes du pros­père pe­tit pays : Bart Lecoq, pré­si­dent de la NWA, mon­te au cré­neau. Pas ques­tion de don­ner un euro aux Fla­mands ! La Pre­mière lui pro­pose d’ap­pren­dre à con­naître cette Flandre qu’il vi­li­pende. Il re­lève le défi et, du­rant un voyage de trois jours, dé­couvre un pays dont la réa­lité ne cor­res­pond en rien à ses idées fixes.

Un ro­man de po­li­ti­que-fic­tion dé­ca­lé où la Bel­gique nous of­fre ce qu’elle a de meilleur : son sens de l’au­to­dé­ri­sion.

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